Questions

Nous avons commencé à développer des cycles en utilisant des solutions pures avec différentes concentrations en H2O2 (de 8% à 16%) afin de trouver le juste équilibre entre efficacité, temps de cycle et consommation. Nous avions une idée claire que 35% était définitivement trop pour notre méthodologie en raison des risques liés à la corrosion. Nous sommes arrivés à la conclusion que 12% offraient le meilleur rendement pour les conditions environnementales habituelles rencontrées dans la plupart des laboratoires et des salles blanches; entre 18-27 ° C et 40-70% HR. En outre, il nous a été demandé d’éviter l’utilisation de mélanges avec du PAA ou d’autres composants (par exemple, des cations d’argent), pour éviter tout problème de résidus.

On ne peut répondre à cette question sans définir le cas. Le temps de cycle est divisé en 3 phases: phase d'injection, phase de contact et phase d'aération. L'évaluation de temps pour l’aération est variable car elle est liée à différents facteurs qui sont hors de notre contrôle. Le plus important étant le système de traitement de l'air. Les spécifications d'approvisionnement en air frais, de débit d'extraction et des taux de renouvellement/horaire vont fortement influencer les temps de rinçage. Si le système ne peut pas renouveler complètement son air (par exemple, l'air frais ne représente que 30% de la circulation d'air), la diminution de la concentration en H2O2 prendra plus de temps. Par contre, les temps d’injection et de contact sont plus faciles à définir mais ne sont pas les plus impactant sur la durée totale du cycle. Notre équipement est conçu pour des taux d’injection allant de 10 à 25 ml/min. Cela signifie que si nous devons injecter 2 litres à un débit de 20 ml / min, le temps d’injection prendra environ 1h et 40 min. Ensuite, le temps de contact doit être défini pendant le développement du cycle, mais il doit être compris généralement entre 30 minutes et 2 heures maximum, en fonction du volume. En règle générale, le système offre suffisamment de flexibilité pour s'adapter aux prérequis de temps de cycles demandés par nos clients.

En ce qui concerne les salles blanches, il n’y a pas réellement de volume maximum car nous définissons le nombre d’unités (générateurs mobiles VH2O2 ou points d’injection) en fonction de cela. De plus, la position et le nombre de points d'injection sont également liés à la disposition ou à l'architecture de la zone, à la conception du système de traitement d'air, etc.

La méthodologie de Solidfog est basée sur l’injection de la bonne quantité de biocide pour se rapprocher du point de rosée. À ce moment, la micro-condensation commence à se produire. Ceci est également influencé par la température initiale et l'humidité relative dans la pièce et dans l'enceinte. On fixe donc une quantité à injecter dédiée au volume visé, et nous injectons cette quantité à un débit adapté à l'application. On obtient donc un temps théorique d'injection. Le temps de contact commence à la fin de cette injection.

Le niveau de ppms ou la concentration de H2O2 dans la salle blanche ou l'enceinte est une mesure qui ne détermine pas en soi uniquement l'effet sporicide obtenu. Il a été démontré que l’effet sporicide est également lié au niveau d’humidité ambiante *. En d’autres termes, un cycle développé de telle sorte que la concentration obtenue à une humidité relative de 53% soit égale à 400 ppms peut avoir le même effet d'efficacité qu’un autre dans lequel la concentration obtenue est de 800 ppms à une humidité relative de 25%. En réalité, ces paramètres sont liés, car plus l’humidité est élevée (H2O en phase gazeuse), moins il y a d’espace disponible pour H2O2 en phase gazeuse. Puisque notre méthodologie ne nécessite pas de diminuer l'humidité de l'environnement, nous tirons parti de ce phénomène et nous n'avons pas besoin d'avoir de telles concentrations d'H2O2 dans l'environnement. 

*"The Influence of Humidity, Hydrogen Peroxide Concentration, and Condensation on the Inactivation of Geobacillus stearothermophilus Spores with Hydrogen Peroxide Vapor". Beatriz Unger-Bimczok & Volker Kottke & Christian Hertel & Johannes Rauschnabel J Pharm Innov (2008) 3:123–133 DOI 10.1007/s12247-008-9027-1. Published online: 8 May 2008 # International Society for Pharmaceutical Engineering 2008. https://link.springer.com/article/10.1007/s12247-008-9027-1  

Oui, l'air comprimé est mélangé au biocide. Les 2 fluides (air comprimé et H2O2) se rencontrent dans l'atomiseur, permettant la fragmentation du liquide en microgouttelettes. Celles-ci sont dispersées dans le volume grâce à l'énergie fournie par l'air comprimé. Les microgouttelettes ont alors une durée relativement courte et passent en phase gazeuse.

Nous avons effectué plusieurs tests et ceux-ci ont montré un schéma de pulvérisation typique allant de très petites tailles (moins de 5 µm) à 20 µm. Selon notre compréhension et en raison de la technologie que nous utilisons, la durée de vie des gouttelettes ou le temps d'évaporation, est aussi critique que le diamètre des gouttelettes. Les petites gouttelettes s’évaporent facilement, mais ce sont les grosses gouttelettes qui peuvent atteindre de plus grandes distances pendant leurs évaporation. Par conséquent, avoir un bon rationnel de taille de gouttelettes permettra d'avoir une bonne dispersion tout en ayant un bon taux d'évaporation. Cela permet également de pouvoir éviter l'utilisation de ventilateurs pour distribuer le biocide.

 

La valeur est bien sûr fixée par l'autorité de sécurité publique (généralement moins de 1 ppm dans l'UE, à vérifier au cas par cas); le rafraîchissement de l'air (phase d'aération) dépend du traitement d'air de la pièce. Travailler avec 100% d'air frais et 30-40 ACH (changement d'air par heure) vaut mieux que 50% d'air frais et seulement 20 ACH. Ensuite, l’emplacement de la zone de soufflage et d’aspiration est important. La durée d'aération la plus habituelle selon les caractéristiques typiques d'une salle blanche est de 2 à 3 heures. Un système catalytique NeutraMist® peut également être utilisé pour réduire ce temps d'aération et atteindre plus rapidement le seuil de 1ppm. 

Il est vrai que les indicateurs chimiques ne donnent pas toujours une idée précise de la désinfection effectuée. Certains indicateurs offrent une bonne estimation des cycles exécutés - une meilleure fiabilité - et d'autres par contre sont très médiocres. Nous préconisons l'utilisation d'un certain type de capteurs chimiques ayant une lecture assez corrélante avec les résultats de réductions biologiques que l'on peut espérer.

Oui, il est possible d'utiliser une concentration plus élevée mais avec un risque de corrosion plus élevé si utilisé dans une pièce avec une humidité relative initiale supérieure à 60%. En pratique, pour des cycles très courts sur des petits volumes, un choix de concentration plus élevé peut être utile. Nous demandons habituellement à être avisé de ce type de changement pour confirmer la conformité d'utilisation de l'équipement avec le biocide choisi.

Le délai de livraison standard est habituellement de 10 à 14 semaines, mais cela dépendra du nombre d'unités et de leur degré de personnalisation. Nous sommes flexibles et cet aspect peut toujours être discuté.